La maladie impose le repos, le repos amène à la réflexion. C’est le ventre vide après une nuit passée à me vider de mes tripes que j’entreprends une rétrospective de cette première semaine d’activités. Je souhaite ne pas avoir le verbe trop amer.


Mardi : Photos à gogo




Mardi 18 juin à 11h00, après les habituels « energizers » (des petits jeux destinés à mettre tout le monde d’attaque) menés par l’insatiable Paulo, ont débuté les premières activités photos. Une trentaine de participants parmi lesquels des membres de GEGED, des volontaires SVE, des jeunes turcs du Youth Center (un centre qui accueille des jeunes turcs ayant des problèmes familiaux) et deux étudiants syriens, étaient présents pour cette première prise de contact avec l’appareil photo. Pierre – notre raïs à nous en ce qui concerne la photographie – aidé par Mélanie et par nos collègues turcs pour la traduction, a passé une bonne demi-heure à présenter l’utilisation de l’appareil photo mais surtout la manière de prendre une bonne photo ainsi que l’importance de la lumière et du cadre, le tout non sans un certain brio. Deux thématiques ont animé l’activité : le premier exercice avait pour but de prendre des portraits décalés de ses camarades tandis que le second visait à saisir par la photographie une caractéristique qui représente l’autre. Tout se déroula dans une excellente ambiance et, grâce à Ayhan, une équipe de télévision locale est venue immortaliser l’instant et a permis à Mélanie de se prêter au jeu de l’interview avec enthousiasme aux côtés d'un Ayhan qui jouait, lui, le rôle du traducteur entre turc et anglais. 
La fin d’après-midi a vu la première réunion consacrée à la mise en place des activités sportives, en l’occurrence basketball pour le mercredi et ballon prisonnier pour le jeudi, une réunion à laquelle je ne participa toutefois pas préférant aller jouer au tennis avec Roger (ça ne s’invente pas), un jeune syrien d’une vingtaine d’années ayant combattu dans l’armée libre syrienne avant de recevoir deux balles et de venir s’installer avec sa famille à Gaziantep il y a de cela 10 mois.


Mercredi : Distribution de flyers et basketball au programme




A la recherche de nouveaux participants pour nos activités nous avions décidé, en ce mercredi 19 juin au matin, de mettre en place une activité « Flyers » et ainsi par petits groupes nous avons déambulé dans les rues et dans le parc, interpellant au hasard des jeunes dont l’immense majorité ne parlait malheureusement pas anglais. Aussi cette activité fut-elle davantage menée par nos partenaires turcs que par nous. Le bilan que nous pouvons d’ores et déjà faire de cette heure et demie d’activité est pour ainsi dire plutôt négatif puisque lors de l’activité photographique du lendemain matin les nouvelles personnes présentes provenaient uniquement du bouche à oreille et il s’agissait principalement d’autres jeunes du Youth Center.
L’après-midi eut lieu l’activité « communication » du projet, à savoir pour le coup la publication de certains articles sur le blog, comme celui écrit par Dragana en anglais et en français, et leur mise en avant sur la page facebook du projet (que je vous invite évidemment à « liker »). Dans le même temps, ou presque, eut lieu la réunion de préparation au débat et à l’activité photographique du lendemain autour du thème de la « Jeunesse ». Ce fut extrêmement intéressant de voir comment chacun perçoit la jeunesse et qu’est ce qu’il lui fait se sentir jeune. 




Après une bonne heure passée à débattre il était alors venu le temps, non pas des cathédrales comme le dit la chanson, mais de faire du sport. Au programme du soir un petit tournoi de basketball qui vit s’affronter quatre équipes : une menée par Amir, une par Ümit et Mehmet, une autre par Mehmet et Mustapha et enfin une dernière par moi-même. Après une première lourde défaite (par pudeur et par respect pour mes coéquipiers je tairai le score) nous avons brillamment réagi en remportant le deuxième match avant que la nuit ne commence à tomber et nous force à arrêter.





Une fois rentrés à GEGED nous avons pu assister au pot de départ d’Albana, la volontaire bulgare, en compagnie de tous les autres SVE que l’association accueille.

Jeudi : « on rentre dans le sérieux »


L’activité photographique du jeudi 20 juin débuta comme à l’accoutumée par les « energizers » de notre capitaine scout, Paul, et de son homologue macédonienne, Aleksandra. Pour l’occasion deux jeux furent mis en place. Le premier jeu avait pour unique règle de faire passer une bouteille en plastique à son voisin en la tenant uniquement entre ses genoux (ce qui donna lieu vous pouvez me croire à des scènes assez cocasses) et le second était ce qu’on appelle un « béret » : deux équipes sont constituées au sein desquelles chaque participant se voit attribuer un numéro et doit, à l’appel de celui-ci, s’emparer du « béret » (en l’occurrence un foulard) avant son homologue adverse et retourner à sa place sans être touché.
Après ces moments toujours très agréables nous nous sommes divisés en deux groupes de quinze personnes chacun environ pour débattre autour du thème de la jeunesse. Ce fut de nouveau très intéressant de voir chacun donner son opinion sur ce qui le fait se sentir jeune (hormis l’âge) et ce fut ensuite le début de l’activité, l’objectif étant de traduire par la photo l’engagement, l’activité (travail, sport,…), la créativité de la jeunesse de Gaziantep.









L’après-midi fut pour certains l’occasion d’une nouvelle petite réunion pour la préparation de la « photographic baton race » (une course photo dans la ville) du lendemain tandis que pour Pierre, Paul et Mehmet ce fut l’occasion d’aller développer les premiers appareils.
Vint ensuite l’heure du ballon prisonnier, un moment fort agréable pendant lequel nous avons littéralement atomisé l’équipe de Paul 3 victoires à 1.




Vendredi : Une course épique à travers la ville


Ce vendredi 22 juin au matin nous partons tous les six (Georgia, Mélanie, Pierre, Paul, Ümit et moi) pour l’école primaire syrienne dans laquelle travaille Adnan et Mussab. Si nous ne rencontrons pas directement les élèves de l’établissement, nous nous entretenons néanmoins avec certains enseignants et nous prenons connaissances des nombreux dessins réalisés par les enfants et qui traduisent souvent (mais pas tout le temps) et avec une incroyable force, leur ressenti, leur vision, du conflit qui touche leur pays. En voici un florilège :



Sur ce premier dessin il est écrit : 
"Nous vous appelons, entendez-nous"





A peine le temps de rentrer à GEGED que Georgia, Paul et moi-même retrouvons Sabine et nous rendons tous ensemble à un rendez-vous avec un organisme syrien, Center for Civil Society and Democracy in Syria, situé à Gaziantep et menant des actions pour la justice, l’égalité homme/femme et la jeunesse syrienne dans une optique « d’après-Bachar ». L’entretien fut très instructif et nous pûmes prendre conscience des moyens déployés par certaines organisations syriennes pour préparer, dans une certaine mesure, une nouvelle société sitôt le conflit terminé. Il est impressionnant de voir l’abnégation de ces hommes et femmes qui se dévouent totalement à leur cause et ce, sans savoir si les plans qu’ils bâtissent pour l’avenir verront jamais le jour. Pendant ce temps là Pierre et Mélanie se penchaient sur les derniers préparatifs de la course photographique de l’après-midi en compagnie d’Amir.
Celle-ci débuta aux alentours de 15h au château avec une première activité visant à prendre une photo originale du château ou de ces alentours, suivie rapidement d’une seconde dont l’objectif était de prendre quelques photos des « handcraft » (hommes qui travaillent les métaux). La troisième étape nous conduisit dans le bazar, la quatrième dans quelques lieux typiques de la vieille ville, la cinquième dans le parc, la sixième dans ce qu’on appelle communément le « modern Antep » et enfin la septième et dernière étape de la course nous amena à Sanko Park, l’immense centre commercial de la ville qui, à l’instar des grands buildings de Dubaï, jure admirablement avec le décor avoisinant. C’est par groupe de cinq ou six personnes que nous avons accompli en presque 3h ce périple. Nous disposions à chaque fois d’une quinzaine de minutes environ (parfois plus) pour prendre des photos, sans compter le temps de déplacement, et c’est non sans un certain épuisement que nous avons regagné le siège de l’association à la fin de la journée.




J’arrêterai mon récit à la fin de cette journée car je n’ai, vous vous en doutez, guère pu profiter du week-end qui a suivi. Je puis toutefois vous dire que ce lundi les activités photographiques ont repris et c’est avec, je l’espère, un entrain retrouvé que je vous conterai prochainement (ou quelqu’un d’autre) une nouvelle histoire.



De Gaziantep,
Valentin pour YTL.

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 My name is Dragana. I’m 17 years old. I come from Bitola, Macedonia.

 It’s a town which is located in the south-west of my country.I started to learn English at school 8 years ago. I am a student in high school, next year I will graduate and I will go to a University to study foreign languages. I attend English, French and Italian language courses and I understand Spanish, too. I’ve always wanted to get to know a different culture, come across a different civilisation or different nationalities and at the same time enrich my cultural experience and knowledge. There are so many diversities and different people in the world, and unfortunately, in my country, they are mostly looked down upon. Also, learning another language would always be an acceptable idea, since my love for languages has only grown through the years.We’ve started this project on Monday so we’ve also done a few acitivites.The energizers are quite good and the time that we are spending with the other people is a big opportunity to have fun and to get know each other.The energizers are just for having fun and to get prepared for the planned acitivites.On Tuesday we had an interesting activity which included a special equipment and that were the cameras. So, before the activity it was explained how to use them and which is the best way to take a good framed photo with its quality  , that enriches the details on the photo so we can read from it and we can find a good explanation.Sometimes it’s better the photo to have its mistery so the reading from it would be more interesting and also the creativity will grow togheter with our imagination. It’s always the best way to create something and make it valuable.We tried to give the best of us like a big team and to give an example to the other young people that volunteering is the best way to help others and to have an experience, but also to meet new people.We need to like this job and to be aware od the advantages of the volunteering, otherwise we’ll never be satisfied and we’ll never know which is the goal and what can we improve in the country where we’re volunteering.
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Je m’appelle Dragana. J’ai 17 ans. J’habite à Bitola, en Macedonie. C’est une ville qui se trouve au sud-ouest de mon pays. J’ai commenc é à étudier le francais a l’école il y a 6 ans. Je vais au lycée et l’année prochaine je vais terminer mes études, et j’irai à l’université pour étudier les langues étrangeres. J’apprends l’anglais, le francais et l’italien et je comprends aussi l’espagnol. J‘ai toujours voulu  connaître les autres cultures, connaître d‘autres nationalités et en même temps enrichir mes experiences culturelles et aussi ma connaissance. Il y a une grande diversité et des gens differents autour du monde, et malhereusement, dans mon pays ils ne sont pas assez respectés. Mais, apprendre une autre langue peut toujours etre une bonne idée, car mon amour pour les langues a toujours grandi pendant les années. On a commencé ce projet ce lundi et on a fait quelques activités.Les „energizers“sont très bons et le temps que nous passons avec les autres personnes est une opportunité pour prendre du plaisir et pour se preparer pour les activités prévues. Ce mardi on avait une activité très interessante qui a inclus un équipement special, et c’était les appareils photos.Et avant que l’activité commence, était expliqué comment on peut les utiliser et quelle est la meilleure facon pour prendre une photo bien cadrée avec sa qualité, et cela enrichit les détails sur la photo et l’explique.C’est mieux que la photo ait un mystère parce que ca sera plus interessant est aussi la creativité sera plus grande avec notre imagination.C’est la meilleure facon de créer quelque chose et de le mettre en valeur. On a essayé de donner le meilleur de nous comme une grande équipe et de donner un exemple aux autres jeunes que le volontariat est une façon pour aider les autres, et d‘avoir une experience, mais aussi pour faire des connaissances.Nous devons aimer ce travail et prendre conscience des avantages qu‘ apportent le volontariat, autrement nous ne serons jamais satisfaits, et nous ne saurons jamais quel est le but et ce qu’on peut ameliorer dans le pays ou nous sommes volontaires.
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Voilà maintenant trois jours que nous sommes arrivés à Gaziantep et cela nous a paru être une éternité, non pas du fait d'un hypothétique ennui profond qui nous aurait atteint mais bien au contraire du fait de la quantité de choses qu'il a fallu accomplir en peu de temps et surtout du fait de l'impressionnante activité qui règne au siège de GEGED, l'association qui nous accueille. Celui-ci grouille de volontaires de différentes nationalités et si on reste assis ne serait-ce qu'une dizaine de minute sur la terrasse, on peut voir entrer et sortir sous un soleil de plomb : des Turcs, des Macédoniens, des Néerlandais, des Allemands, des Italiens, des Espagnols, des Bulgares, des Tunisiens, des Azéris, qui par leurs allées et venues donnent à cette gigantesque maison des allures de fourmilière, à l'image d'une ville où tous se mélangent. Ils vaquent avec enthousiasme aux divers missions qui leurs ont été attribué. C'est sans doute cela qui m'a frappé en premier lieu. L'ambiance qui règne au siège de l'association est réellement fantastique et il n'est pas rare de voir certains volontaires apprendre à d'autres un jeu de cartes de leur pays d'origine. Paul et moi-même nous sommes essayé à l'exercice et samedi la fin d'après-midi fut marquée par une partie endiablée de « kilos de merde » à sept, avec entre autre Mehmet, Kadir, Süleyman..., et bien que les règles, au grand désespoir d'un Paulo lésé, ne fussent pas toujours respectées à la lettre, nous avons passé une bonne heure à pratiquer un jeu de haut vol dans une ambiance formidable. A cela il faut ajouter les nombreux échanges moins formels encore qu’une partie de cartes, comme le simple fait de discuter et d’essayer, au moins l’espace d’une seconde, de retenir quelques mots dans la langue de l’autre. 



Un autre événement marquant de ces premiers jours fut pour moi le rendez-vous que nous avons eu avec Adnan et un de ses amis également professeur, tous deux syriens ayant fuit les conflits, dans le principal parc de la ville, tant par la personnalité de chacun des deux hommes que par l'envie que notre projet a pu suscité chez eux. Voilà pour l’ambiance à GEGED, passons à présent à l’atmosphère de la ville.



A peine avions nous mis pour la première fois le pied sur la terrasse de notre appartement que le muezzin lançait son premier appel à la prière de la journée, sa voix résonnant avec force dans le silence « de cathédrale » de la nuit. Il était alors 4h du matin et nous étions enfin à Gaziantep. Après une courte nuit due à notre arrivée tardive à l'aéroport de Gaziantep, où nous attendait un véritable comité d'accueil composé de Ali, le « Big Boss » de GEGED, et de certains autres membres (Murat, Ümit, Mehmet, Celim), nous avons pu grâce à nos guides turcs visiter le Bazar, un large tunnel au sein duquel des hommes gravent des plaques de fer aux couleurs de leurs clubs de football favoris (Galatasaray, Besiktas) avec des marteaux et des burins tandis que sur d'autres étalages des piments, des poivrons et des tomates séchées s'agglutinent dans un superbe enchevêtrement de couleurs. Et tandis que nous revenons vers le siège de l'association nous apercevons la statue du héros national : Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie. C'est ce même Atatürk que nous avons de nouveau l’occasion de voir le lendemain soir sur certains drapeaux des quelques centaines de manifestants venus protester dans les rues contre la politique du gouvernement Erdogan et pour apporter leur soutien aux manifestants de Taksim. C’est à notre retour du « city tour » que nous avons pu vraiment apprendre à mieux connaître nos 5 colocataires macédoniens et partenaires à plein temps du projet : Elena, Dragana, Aleksandra, Emilia et Aleksandar.



La mise en place progressive du projet




Après deux premiers jours d’adaptation le projet Youth Through the Lens est entré dans une importante phase d’accélération ce lundi 17 juin après-midi suite à la réunion de présentation du projet menée de mains de maître par Georgia et Mélanie devant une assemblée de plus d’une vingtaine de personnes dont Ali, Sabine, des membres de GEGED, des étudiants syriens et de nombreux volontaires. L’objectif de cette réunion était de définir clairement le rôle de chacun, le planning des activités (activités photographiques, débats, ateliers interculturels, activités sportives et jeux coopératifs, atelier communication) et d’apprendre à mieux se connaître au travers de petits jeux. A l’instar du portrait que j’ai pu dresser jusqu’à présent de mon ressenti, cette réunion se passa à merveille et ce matin, au kirkayak parki, nous étions près d’une trentaine à participer à la première activité photo de la semaine, une activité qui fut riche en émotions, en rires et qui mêla photographies décalées, poses insolites et télévision locale. Mais ça c’est une autre histoire… 




Valentin pour YTL
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Dans le cadre du programme Jeunesse en Action de l'UE, YTL est une initiative de jeunes transnationale entre Lyon (France) et Gaziantep (Turquie), en passant par Bucarest (Roumanie), Zagreb (Croatie) et Milan (Italie).
Un camion de transport dans une rue de Gaziantep en Turquie
À travers la photographie, nous tenterons de dresser un portrait de la jeunesse d'aujourd'hui, mais aussi de questionner notre relation à l'autre, à l'étranger. Qu'est-ce qu'avoir la vingtaine en France, en Turquie ou en Croatie? Qu'est-ce qu'être jeune quand on est réfugié syrien? Comment perçoit-on celui qu'on ne connait pas ?
Ce projet est basé sur l'importance de l'interculturalité, de l'expression artistique et personnelle, et de ces différences qui nous rassemblent.
Après un mois de travail avec les jeunes, turcs et syriens, à Gaziantep, nous reprendrons la route vers la Bulgarie, la Croatie et l'Italie pour exposer les photos prises avec ces jeunes, et enrichir cette exposition avec nos nouvelles rencontres. Le voyage se terminera à Lyon en août, où l'exposition finale sera présentée dans différents lieux jusqu'en Novembre.

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As part of the EU's Youth in Action Program, YTL is a trans-national youth initiative between Lyon (France) and Gazaintep (Turkey) that will go through Sofia (Bulgaria), Zagreb (Croatia) and Milan (Italy). 
With the use of photography we will attempt to draw a portrait of today's youth, but also to question our interactions with others, and to foreigners. What does it mean to be in your twenties in France, Turkey or Croatia? What is it like to be young when you're a syrian refugee ? How do you consider those you don't know ? This project is based on the importance of interculturality, personal and artistic expression, and these differences that bring us together.
After working a month with local youth in Gaziantep, we will take the road to Bulgaria, Croatia and Italy to present the pictures taken with the youth, and enrich this exhibit with new encounters. The trip will end in august in Lyon, where the final exhibition will be displayed in various places until November

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Alors voilà, le départ est prévu dans maintenant quelques heures seulement, et il faut bien reconnaitre qu’une fois le stress dépassé, nous sommes tous incroyablement impatients.
Des stickers dans la poche, un cargo d’appareils photos jetables sur place, et notre curiosité comme principale source d’énergie, nous sommes parés !
Ces dernières semaines n’ont pas été de tout repos, il faut le reconnaitre : entre la préparation des activités, la fabrication de nos t-shirts, de nos stickers, mais aussi nos derniers achats et nos dernières prises de contacts conjugués à nos vies personnelles on a bien cru qu’on y arriverait jamais. Mais voilà, le départ approche, les billets d’avion sont imprimés, les passeports prêts à être tamponnés et on a rendez-vous avec Ali, ce samedi 15juin à 3h du matin à l’aéroport.

Dès samedi commencera officiellement le projet Youth Through The Lens. Durant ce mois en Turquie, à Gaziantep, on* travaillera tous ensemble, turcs, français, syriens, macédoniens, italiens, afghans, à mettre en place une exposition photographique itinérante. Mais attention, pas une simple exposition photographique : non, là, il s’agira de permettre aux jeunes de s’exprimer par eux-mêmes et non pas d’être les simples figurants de leur histoire.
Via ce blog, vous pourrez donc découvrir le déroulement de ces activités photographiques, mais aussi quotidiennes, culturelles, sportives, et découvrir à quoi cela peut bien ressembler d’être jeune aujourd’hui à différents endroits du globe.

A très vite ! 
YTL
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